Le Moi(s) sans tabac fait sa rentrée ! Depuis le 1 octobre, il est possible de s’inscrire à la 4ème édition qui aura lieu du 1er au 30 novembre. Ce défi lancé par le Ministère de la Santé en partenariat avec l’Assurance Maladie accompagne les fumeurs dans leur arrêt du tabac. Au programme : coachings, kitsou encore mini-jeux pour optimiser les chances d’arrêt complet du tabagisme.
Le Mois sans tabac en chiffres !
Lancé en 2016, le Mois sans tabac ne cesse d’accroître son nombre de participants. Cette4ème édition annonce une mobilisation encore plus importante que les années précédentes. En 2018, cette initiative a rassemblé près de 242 579 participants soit une hausse de 54% par rapport à 2017. Cette opération comptabilise 580 982 participants depuis son lancement en 2016.
Tabac-info-service recense à ce jour près de 110 000 inscriptions en seulement quelques semaines et les chiffres vont continuer de grimper. Des débuts encourageants lorsque l’on sait que le tabac est la première cause de mortalité en France. Rappelons que le tabagisme tue 75 000 personnes par an et est la première cause de cancer (évitable) en France.
Mois sans tabac : Quelle place pour la vape ?
Tabac-Info-Service classe la ecigarette dans la catégorie « stratégie existante pour arrêter de fumer » suite aux derniers travaux du Haut Conseil de la Santé Publique. La vapoteuse est considérée comme un premier pas vers la diminution voire l’arrêt du tabagisme.
L’e-cigarette est en tout cas une bonne solution pour le chef de service de l’addictologie à l’hôpital de Bourgoin-Jallieu : « Ça marche très bien, il y a des études qui montrent que c’est un des moyens les plus efficaces. La question c’est de savoir s’il reste des risques au niveau de la santé, ce n’est pas éclairci. Ce que l’on sait c’est que c’est bien moins nocif, à 95%, que le tabac. Ça n’a rien à voir en terme de risque. Aux gens qui n’arrivent pas à arrêter et qui, en se mettant à la cigarette électronique, y parviennent, je leur dit banco. » Mais, précise le docteur, à condition d’avoir complétement arrêter le tabac, car fumer les deux ne réduit que très peu les risques pour la santé.
En France, les e-liquides sont testés et vérifiés avant toute commercialisation pour répondre aux normes AFNOR.
Malgré un rapport de l’OMS fumant concernant la cigarette électronique, certains professionnels restent positifs. Le tabacologue Bertrand Dautzenberg considère la ecigarette comme un bon moyen d’arrêter de fumer.